La Place des Carmes 5/9

La Porte d'Auguste (1853).

Extrait de l'album archéologique de Simon Durand, Henri Durand et Eugène Laval.

 

 

On a vu dans notre Introduction que Nîmes, devenu romain, s'embellit de tout le luxe des arts. Il fut en même temps fortifié comme place de guerre, et ses remparts furent percés de dix portes, dont une seule, celle de France, paraissait être restée debout. Aucun vestige n'indiquait la place où furent situées les autres, ni le lieu où la voie militaire traversait la ville. On parlait, à la vérité, d'une porte qui avait dû exister près de l'église des Carmes, mais le monument appelé le Château, qui occupait cette place, paraissait avoir été construit sur les débris de cette porte, lorsqu'elle fut tout à-coup retrouvée.

 

En juin 1790, des scènes funestes eurent lieu à limes, et, par suite, la municipalité fit abattre le parapet du Château. On découvrit sous ce parapet une partie d'entablement corinthien dont la corniche était fort dégradée. On ne s'en occupa point d'abord ; mais, en 1793, la démolition d'une partie des remparts de la ville entraîna celle de cette corniche. L'ignorance des ouvriers laissa abattre encore la frise sur laquelle était une inscription. On s'aperçut trop tard du mal que l'on faisait. On reconnut qu'on était sur le point de détruire un monument remarquable.

 

Quelques écrivains modernes ont accusé la Révolution d'avoir hâté la destruction de cette Porte. Ils se sont trompés. Le Château, construit en 1391, sous Charles VI, ne l'avait été qu'au détriment de la porte romaine dont il occupa la place. On montrait encore du temps de Ménard, comme restes des démolitions du monument romain sur lequel la tradition voulait que le Château eût été bâti, plusieurs magnifiques quartiers de pierre. Ce monument avait donc subi à cette époque une première dégradation. Engagé dans la bâtisse du Château et déjà mutilé en partie lorsque celui-ci avait été construit, il n'est pas étonnant qu'en 1793 il n'ait pas été reconnu dés l'abord. Les tours même qui flanquaient la porte furent alors complètement détruites, mais dès qu'on s'aperçut que l'on frappait du même marteau le monument moderne et le monument antique, on s'appliqua à déblayer entièrement celui-ci et l'on découvrit tout l'ensemble d'une porte du plus beau style. On rechercha soigneusement et l'on remit en place les pierres de la frise qu'on ne parvint pas à retrouver toutes ; mais ce qui restait suffit pour faire retrouver toute l'inscription. L'entaille, faite dans la pierre pour recevoir les lettres de bronze qui la composaient et qui étaient attachées par des tenons, présente encore ces mots :

 

IMP  CAESAR  IVI  F  AVGV  TVS  O  X  TRIB : TEST  VIII

: ORTAS  MVROS  CO: DA:

 

que nous rétablissons ainsi : 

 

IMP CAESAR  DIVI  F  AVGVSTVS  COS  XI  TRIBV  POTEST  VIII

PORTAS  MUROS  COL  DAT

 

Cette inscription indique que nos murailles antiques furent construites pendant qu'Auguste exerçait pour la huitième fois la puissance tributienne, c'est-à-dire l'an 736 de Rome et 16 ans avant J.-C. Cette inscription fait juger que la porte sur laquelle elle était placée était la principale de la ville, la porte militaire par laquelle entraient les légions qui, de Rome, se dirigeaient vers Narbonne par la voie Domitienne.

 

Cette Porte est entièrement construite en pierre de taille des carrières de Baruthel. Elle est formée de deux grands portiques à plein cintre qui ont une égale largeur de 3m93 sur 6m30 de hauteur, depuis le niveau du paré antique jusque sous la clé. Ces deux grands passages sont flanqués de deux petits portiques pour la circulation des gens à pied. Ils ont 1m93 de largeur sur 4m51  de hauteur sous clé. Ces deux portiques sont surmontés d'une niche demi-circulaire sur son plan, ornée de deux petits pilastres portant une corniche du genre dorique. C'est sans doute dans ces nielles qu'étaient placées Ies statues des deux divinités protectrices de la colonie, ou peut-être celles ales deux fils adoptifs d'Auguste, princes de la jeunesse romaine et patrons de la colonie

 

Les deux petits passages latéraux sont encadrés entre deux grands pilastres d'ordre corinthien, et l'on remarque au milieu du pied droit qui supporte les deux grands portiques une petite colonne ionique qui repose sur une console établie au niveau de la naissance des grands arcs.

 

Les clés sont décorées de deux têtes de taureaux

Contrairement à la pierre de Lens, la pierre Baruthel est sensible à l'érosion
Voici ce qui reste des têtes de taureaux en 2003

 

Les clés sont décorées de deux têtes de taureaux en demi-relief qui soutiennent une partie de la saillie de l'entablement, signe qui caractérise, à ce que prétendent quelques auteurs, les monuments construits aux frais de la colonie. Une belle corniche couronne tout le monument sur une seule et même ligne droite et s'amortit à ses deux extrémités contre la saillie des tours latérales, et demi-circulaires, qui encadraient à la fois cette porte de la manière la plus heureuse et la protégeaient de la manière la plus formidable. Ces tours ont 9 m. 66 de diamètre. Elles existent dans toute leur intégrité au-dessous des comblements successifs que le temps a formés sur tout le sol de la ville de Nîmes ; lors des dernières réparations faites à ce monument on a retracé sur le sol même du boulevard, par une assise de pierre de taille formant toute l'épaisseur des murs, le contour que décrivaient ces deux tours en saillie sur les autres constructions, elles devaient s'élever au-dessus de l'attique de la porte pour en défendre l'entrée avec plus d'avantage.

 

La petite colonne placée d'une manière un peu bizarre au milieu de cette belle ordonnance générale, en dépare un peu l'harmonie et l'imposant effet.

 

Toutefois, l'inscription que nous avons rapportée plus haut ne veut pas dire assurément, dit M. Jules Teissier, qu'Auguste ait donné et fait bâtir à ses frais les portes et les murs de la colonie; mais signifie simplement, en style administratif, qu'Auguste, ayant jugé utile à ses intérêts que Nîmes fût entouré de remparts, lui ordonna de les construire; on pourrait ajouter sans crainte : Civium ære votico.

 

Nous empruntons à notre savant et infatigable archéologue, M. auguste Pelet, la description qu'il a faite et l'opinion qu'il a émise dans son ouvrage intitulé :

 

« Fouilles à la Porte d'Auguste. »

 

La Porte d'Auguste, large de 39m60, formait un avant-corps en saillie de 5m23 sur les remparts antiques. Cette saillie était augmentée à ses deus extrémités par la partie arrondie des deux tours de 9m66 de diamètre dont l'hémicycle ne commençait qu'à 1m50 en avant de la façade. Le milieu était percé do deux grandes arcades pour la circulation des chars, et les parties latérales de deux petites entrées aboutissant à des trottoirs, à l'usage des piétons. Ces deux derniers passages formaient, sur une lon­gueur de 16 mètres, deux portiques couverts de voûtes à plein cintre, formés d'arcs doubleaux.

 

Ces passages étaient éclairés par trois fenêtres cintrées de 2m50 de hauteur sur 1m15 d'ouverture, établies à 0m85 au-dessus du sol antique.

 

Il paraît que ces portiques ne se fermaient pas habituellement, car on ne voit sur le pied-droit, ni sur le seuil, aucune trace de scellement de gonds ni de crapaudines. Cependant deux trous carrés de 0m30 placés sur les murs latéraux, vis-à-vis de deux autres trous de même dimension, taillés en chanfrein, démontrent par leur emplacement et leur forme que dans certaines circonstances, à l'approche de l'ennemi par exemple, ces ouvertures se fermaient par un ventail, retenu à l'intérieur par de fortes solives fixées dans ces trous. Les grandes entrées n'étaient couvertes que sur une épaisseur de 2m81 par deux arcs doubleaux en saillie de 0m44 sur le nu du mur. Ces deux arcs étaient séparés par un intervalle de 0m45 destiné au mouvement d'une herse, la disposition de ces fermetures n'a aucune analogie avec celles qui ont été décrites jusqu'à ce jour.

 

L'espace de 0m45 ménagé entre les deux arcs se divisait en deux rainures de 0m15 que séparait une saillie de même largeur. L'une de ces rainures s'arrêtait sur l'imposte, et l'autre descendait jusqu'au sol. II est évident d'après cela que, sur sa hauteur, la herse se divisait en deux parties, dont l'un formait l'extrémité cintrée de l'arceau et pouvait ne s'ouvrir que dans des circonstances extraordinaires, tandis que la partie inférieure, toujours mobile, venait, dans son mouvement ascensionnel, s'appliquer contre la partie fixe.

 

Cette première barrière n'avait pas paru suffisante à l'architecte de notre monument. A 1m53 de la herse, immédiatement après les arcs doubleaux, il avait établi une seconde porte deux ventaux, dont les mouvements de rotation s'opéraient sur des pivots établis à 0m50 du sol, tournaient sur un cipe orné de moulures, situé dans l'angle des grands arcs. Cette seconde porte se fermait par des solives dont la disposition était la même que celle des passages couverts.

 

Après avoir franchi cette double barrière, on se trouvait dans une cour que les anciens appelaient le Cavædium, large de 10m61 sur 13 mètres  de longueur. Si l'on en juge par l'état actuel de nos fouilles du côté de la ville, cette enceinte devait se terminer par un système d'arcades et de fermetures en harmonie avec celui de la face extérieure. On conçoit que cette disposition était extrêmement favorable à la défense de la ville, les assaillants, après avoir forcé les deux premières portes, se trouvaient enfermés dans une impasse, dominé sur tous les points par les terrasses des portiques latéraux d'où les assiégés pouvaient facilement écraser l'ennemi avant que les portes intérieures fussent enfoncées.

 

L'architecture du Cavædium était remarquable par sa simplicité même, les trois fenêtres cintrées qui éclairaient les galeries couvertes formaient toute la décoration des murs latéraux. Un stylobate uni, surmonté d'une corniche élégante servait de soubassement à ces trois fenêtres élevées de 0 m. 63 au-dessus du sol et protégées par un trottoir en dalles élevées de 0,30, larges de 0,36, toute cette base venait s'amortir, du côté de la ville, contre un large pilastre (limite de nos fouilles actuelles), et du côté de la façade contre une espèce de piédestal en saillie de 0m41 élevé de 1m40 sur 1 m. de largeur, n'ayant pour toute décoration que deux socles unis, en retraite de 0m08 l'un sur l'autre.

 

Au milieu du Cavædium et sur le même alignement, il se trouve un troisième piédestal semblable aux deux autres par ses côtés, avec cette différence que la face à 1m78 de largeur du côté de la cour et qu'elle n'a pas de socle. L'assise qui est immédiatement au-dessus forme une espèce de siége en retraite de 0m14 sur la face supérieure, ce piédestal n'est point isolé, il se rattache par un mur uni au pied-droit qui sépare les deux grandes entrées.

 

 Une marche peu élevée, large de 0 m. 33 séparait tout cet avant-corps d'un quatrième piédestal, entièrement isolé, scellé et encadré de quelques centimètres dans l'épaisseur du pavé, sa corniche supérieure, profilée dans le goût grec, a été trouvée sur place à côté d'un tronçon de statue.

 

La position de ces trois piédestaux sans couronnement prouve, d'une manière évidente, qu'ils étaient destinés à garantir les portes mobiles pendant qu'elles étaient ouvertes; mais, dans ce cas, un cippe moins élevé, plus gracieux, et décoré comme celui sur lequel tournait leur pivot, aurait eu le même résultat sans choquer les règles de ce bon goût qui caractérise l'architecture grecque. Nous croyons que ces piédestaux, qui conservent à leur extrémité une saillie de 0m44, avaient une double destination, la ville de Pompéi va nous aider à résoudre ce problème.

 

On sait que les anciens avaient l'habitude d'écrire au pinceau, en couleur rouge ou noire, sur les murs des endroits les plus fréquentés, tout ce que nous publions au moyen d'affiches imprimées, c'est ainsi qu'ils annonçaient les ventes, les locations, les fêtes publiques, les spectacles, etc. Près du forum de Pompéi, on voit un mur richement orné de corniches et de frontons, subdivisé par des pilastres formant encadrement à des panneaux lise dans lesquels sont peintes une multitude d'inscriptions d'un intérêt public, ce qui fait donner Io nom d'album de Pompéi à ce mur ainsi décoré. (Mazois)

 

Lorsque, en 1763, on découvrit la porte d'Herculanum, on trouva, dans les panneaux qui divisaient ces murs, un grand nombre d'annonces, d'ordonnances de magistrats, d'avis de toute espèce dont voici quelques exemples

 

La troupe des gladiateurs chasse et tente. - Tous les orfèvres invoquent Caius, Caspicus, Paula, édiles. - La troupe des gladiateurs d'Aulus, Secettius, Caius, édiles, combattra à Pompéi le dernier jour de mai, il y aura chasse et tente.

 

Tout cela nous conduit à penser que la Porte d'Auguste servait d'album à la ville de Nîmes, qu'au-dessus des trois piédestaux du Cavædium, il y avait de grandes tables de pierre ou de marbre sur lesquelles les annonces de cette nature étaient écrites au pinceau, et que l'afficheur, dans cette opération, se plaçait sur la saillie de 0m44 laissée dans ce but à la partie supérieure du piédestal. Les fouilles nous ont procuré deux fragments de ces tables : l'une en pierre aurait été divisée en deux compartiments par une baguette de séparation, l'autre en marbre blanc porte encore, comme celle de l'album de Pompéi, une partie du fronton triangulaire dont elle était couronnée; peut-être que cette dernière, placée sur le piédestal du cintre, était destinée aux ordonnances des magistrats, et les deux autres aux ordonnances de toute espèce;

 

M. Pelet admet encore que la petite place du Cavædium ait pu servir à tenir un marché spécialement destiné à la vente de certaines marchandises, et les deux portiques couverts le rendaient propre à cette destination en procurant un abri contre le mauvais temps. Il cite, à l'appui de cette nouvelle hypothèse, un monument de Pompéi; dont la construction a une analogie parfaite avec celui dont nous parlons.

 

Lorsqu'en 1793, on détruisit l'ancien Château qui cachait la Porte d'Auguste, la hauteur de ce monument ne s'élevait pas au-dessus de son inscription ; les pierres de l'attique et de la corniche avaient été précédemment enlevées. Il paraissait probable que ce couronnement devait avoir quelques rapports avec celui des portes d'Autun, vu l'analogie de leur disposition. Mais ce n'était jusqu'à présent qu'une simple conjecture; à cet égard, nos fouilles n'ont pas été sans succès. Des fragments qui ont été recueillis avec soin nous prouvent que ce premier ordre était surmonté d'un portique formé d'arcades, servant de communication entre les deux tours, ce second ordre aurait une élévation totale de 6m35 et celle du monument entier serait de 41m50.

 

Le pavé romain, presque tout conservé sous le grand arc de droite, est formé de fortes dalles de 0m30 d'épaisseur, longues de 2 à 3 mètres, d'une largeur irrégulière, mais parfaitement juxtaposée. Ce pavé formait un seul dos d'âne sur toute la largeur des grandes entrées un aqueduc placé sous ce pavé facilitait l'écoulement des eaux de l'Agau.

 

La base des tours est intacte, on retrouve sur tout leur pourtour cette moulure élégante et pleine à la fois de grandeur et de simplicité si bien en harmonie avec le reste du monument. Ces tours se prolongeaient jusqu'à 10m23 de la façade, elles se terminaient carrément du côté de la ville, là se trouvait une porte cintrée de 1m90 d'ouverture servant d'entrée à ces tours.

 

On a aussi découvert dans les fouilles une belle frise de 0m67 centimètres de hauteur, décorée d'une guirlande de lauriers dont les feuilles ont 0m20 centimètres de longueur, ce qui porte à croire qu'elle devait être placée fort haut. Nous pensons qu'elle décorait la façade du côté de la ville. Ce n'est pas à la construction du château-fort de Charles VI qu'il faut attribuer la destruction de la Porte d'Auguste, mais plutôt à cette époque fatale où les peuplades du Nord, commandées par Crocus, roi des Vandales, fondirent sur le midi, détruisant, en haine des noms romains, tous les monuments de leur magnificence. Ceux de Nîmes, dit Ménard, se ressentirent de la rage de ces barbares, il n'en échappa que fort peu, car il parait que cette ville était ornée d'une bien plus grande quantité d'édifices publics que ce qui en reste aujourd'hui. On peut même croire que ce fut dans cette occasion que les Bains publics, que la colonie de Nîmes avait fait construire au bord de la Fontaine avec tant de magnificence, furent détruit.

 

Ces peuples qui en voulaient principalement à la gloire et au repos des Romains a n'épargnèrent pas sans doute un édifice qui servait tout ensemble à l'utilité, au plaisir et à l'ornement de cette ville, l'une des plus considérables de l'empire, et par cela même plus propre à animer la fureur de ces barbares. A cette époque, on peut rapporter aussi la destruction du Temple d'Auguste et de la Basilique de Plotine. Nous pouvons ajouter maintenant ainsi que la démolition de la Porte d'Auguste.

 

Les dernières fouilles ont été exécutées pendant la trop courte administration de M. Chanal, préfet du Gard sous la dernière République, nous sommes heureux de rappeler ici ses éminentes qualités et ses goûts artistiques qui ont laissé des regrets dans le cœur de tous les artistes de cette ville.

 

Auguste Pelet

 

C'est encore M. Questel, architecte du Gouvernement, qui a dirigé les fouilles de la Porte d'Auguste, et qui a eu l'idée d'y rassembler les fragments et les pierres qui portaient des inscriptions éparses, soit à l'ancienne maison Séguier, soit sur divers points de la ville. Depuis, M. Auguste Pelet a émis le vœu d'y réunir principalement toutes les pierres milliaires, sur lesquelles il a fait un travail spécial plein d'intérêt. Il pense que cette petite colonne ionique qui nous a paru si bizarre, considérée comme une simple décoration, était le milliare passum primum de Nîmes, c'est-à-dire la pierre d'où l'on partait pour compter les milles, qui s'appelait aussi Lapis milliare et qui, dans ce cas, était le milliaire zéro et sans numéro. Cette opinion est, du reste, justifiée par l'énumération des pierres retrouvées et par celles dont on a pu constater l'existence.

 

Texte de : Simon Durand, Henri Durand et Eugène Laval

 

Images et histoire de la Place des Carmes.

>  I - Le Château de Nîmes, Léon Ménard, 1760
> II - La Porte Auguste, Adolphe Pieyre, 1886
> III - La Porte Auguste, Germer-Durand, 1874
> IV - La Porte Auguste, Albin Michel, 1876
> V - La Porte Auguste, Simon Durand, Henri Durand et Eugène Laval
> VI - La Porte Auguste, Adolphe Pieyre, 1887
> VII - L'église des Carmes en 1856, Adolphe Pieyre, 1887
> VIII - Saint Baudile en 1877, Adolphe Pieyre, 1887

> IX - Construction de la Caserne Montcalm 1695-1700

> X - Histoire de la Porte Auguste de la Révolution jusqu'à nos jours

 

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