De Lédenon

à

St Jacques  de Compostelle

 

- message du vendredi 11 mai. ( n°250 )

 

Pèlerinage

 

C’est à la légende de la translation des restes de Saint Jacques le majeur en Galice et à la découverte, au IXe siècle, de supposées reliques du martyr que se rattache la fondation de la ville de Santiago de Compostela au nord-ouest de l’Espagne.

 

L’Evêché d’Iria Flavia y fut transféré dès les premières années du Xe siècle. Le pèlerinage prit de l’ampleur à ce moment là, avec la Reconqista. Pendant tout le Moyen âge, il attira de toute l’Europe des foules considérables, qui suivirent les chemins de Saint Jacques, Toulouse est le lieu de passage et de rencontre pour ces pèlerins, que ce soit de l’Italie ou du Nord de l’Europe.

 

Pour notre région, c’est à partir de la ville d’Arles que ces derniers commenceront ce très long parcours de 1676 kilomètres en soixante-six étapes dont 893 kilomètres en France. Avec en moyenne 25 kilomètres par jour et des étapes de 32 à 37 kilomètres, ce parcours est très difficile, surtout la traversée des Pyrénées. Il faut une excellente condition physique.

 

Paulo prend le départ.

 

Paul Gizard âgé de 69 ans se lance dans cette grande aventure, retraité de l'armée depuis 12 ans, parachutiste, cet ancien menuisier ébéniste animé d'une foi hors du commun, très volontaire, marcheur infatigable, est un habitué des parcours difficiles...

 

Pourquoi Paul s'est lancé dans cette quête spirituelle ?

 

Chaque être humain a dans sa vie des objectifs qu'il veut atteindre, ses études, sa réussite professionnelle, sociale et familiale.

 

Ayant réussi en partie sa vie, se trouvant à la retraite, il peut considérer qu'il a atteint ses buts et attendre paisiblement la fin de sa vie.

 

On peut aussi voyager, se fixer d'autres destinations hors du commun, et pourquoi pas un pèlerinage.

A 69 ans, faire près de 1700 km en 70 jours, parfois dans des conditions difficiles, pour arriver en Espagne sans connaître vraiment la langue, cela peut paraître à certains comme une mission impossible et très périlleuse...

 

"Rien n'est impossible dans la vie, il suffit d'y croire et d'avoir la foi. Dur avec moi je l'ai été aussi avec les autres. Pour moi ce pèlerinage représente un chemin de pardon et de reconnaissance pour ce que la vie m'a apporté. Mon épouse s'inquiète pour ma santé, je vais perdre du poids, et vieillir parait-il de 10 ans, mais dans ma tête après ce périple, je serais plus jeune de 10 ans."

 

- message de Revel, vendredi 18 mai. ( n° 251 )

 

Le marcheur de la foi a dépassé Toulouse.

 

Cette ville est le passage obligatoire des pèlerins venant du nord comme du sud, Paul Gizard, vendredi matin 11 mai parti de Revel. Il avait encore 93 kilomètres à faire avant de pénétrer dans le faubourg de cette grande métropole chargée d’histoire.

 

Son arrivée était envisagée pour le samedi soir 12 mai. Passionné d’histoire et amoureux des vieilles pierres, il a prévu dans son programme une halte pour visiter quelques monuments.

 

Il aura presque fait presque la moitié du parcours de France soit 16 étapes sur les 33 prévues. Ensuite, direction Colomiers, L’Isle-Jourdin, Gimont et Auch. Au terme de cette 19e étape qu’il atteindra le vendredi 18 mai, il aura parcouru 512 kilomètres depuis le départ.

 

- message d’Oleron Sainte Marie, vendredi 25 mai. ( n° 252 )

 

Le marcheur de la foi se trouve déjà en Espagne,

Paul brûle les étapes.

 

Ayant parcouru en deux jours plus de 90 kilomètres, il avait atteint Toulouse le samedi 12 mai, soit deux jours d’avance, sur le tableau de marche. Comme prévu, il s’octroyait le dimanche comme journée de repos, mais devinez pourquoi faire ? Pour visiter quelques monuments…

 

Paul est arrivé à Toulouse assez fatigué après cette marche, les pieds endoloris avec quelques ampoules, or ce type d’inflammation pour un marcheur est la pire des calamités. Il risque de se retrouver handicapé pour les jours à venir et contraint d’abandonner. Mais Paul, habitué aux coups du sort, dur à la douleur, se soigne énergiquement et de Toulouse nous explique :

 

« Pour l’instant tout va bien, le voyage a été pénible à cause  du froid de saint Eutrope, neige et rafales de vents et de pluie. Le beau temps se maintient, et le soleil continue à se le ver en même temps que moi ( le coucou du matin n’arrête pas le Pèlerin, c’est bien vrai, car depuis quatre jours je l’entends, et le beau temps est là, pourvu qu’il continue.) Aujourd’hui je suis à 491 kilomètres de route mon podomètre réglé au pas de 60 cm, ce qui n’est pas beaucoup. J’ai souffert entre Saint Guilhem et Lodève, 44,6 kilomètres, c’était une étape exténuante, pas du tout comme les autres. Mais il paraît que c’est la plus pénible et la plus longue de tout le chemin. Mais comme on le dit en latin, ultreira, toujours plus loin. »

 

Dès lundi 14 mai, à l’aurore, en route pour Colomiers l’Isle-Jourdain, Gimont et Auch qu’il atteindra le 16 mai pour une journée de repos bien mérité après avoir fait 87 kilomètres depuis Toulouse. Le 19 mai, il était à Morlaas, ayant déjà parcouru 693 kilomètres.

 

Les difficultés arrivent.

 

Cette semaine du 21 au 26 mai est une des plus difficile, en effet, lundi dernier il était à Oleron Sainte Marie, à 69 kilomètres du col du Somport qui culmine à 1612 mètres. Il va certainement prendre une journée de repos à Bedous, situé à 30 km du sommet et essayer de le franchir dans la journée du 24 mai. Ensuite avait-il ajouté « c’est la descente vers l’Espagne. »

 

Mais aussi la fatigue qui commence à se faire sentir, au soir de ce samedi il devrait avoir parcouru 82 km depuis la France et être à Ruesta.

 

- message de Puenta la Reina le vendredi 1 juin. ( n° 253 )

 

Ou se trouve le marcheur de la foi ?

 

Surpris par le froid et le brouillard dans l’ascension du col de Somport à 12 km du sommet, il décide de s’arrêter dans un refuge pour la nuit.

 

Le lendemain le 24 mai, toujours le brouillard, il passe le col redescend vers la pleine plus aride et retrouve enfin des températures plus clémentes. Tellement plus chaude que la boisson lui fait défaut. Il a besoin en moyenne de 4 voire 6 litres d’eau par jour.

 

S’approvisionner devient un problème, l’habitant n’est pas toujours coopératif. Heureusement il y a beaucoup de sources et de fontaines de village dites potables. Le 27 mai, une mauvaise journée : pour la première fois, il n’a pas le moral, la fête des mères loin de sa famille en est peut-être la cause, la fatigue surtout.

 

Parti de Monréal, au bout de 15 km, il décide de s’arrêter.

 

Le punch revient.

 

Ce lundi, après une bonne nuit, c’est de nouveau la forme, en route vers Puenta la Reina, en dessous de Pamplona. Carrefour important, car ce lieu rejoint une route venant de France dont le départ est Saint Jean Pied de Port. Nul doute qu’il va rencontrer plus de pèlerins sur ce parcours.

 

Décidé à faire des étapes plus courtes (25 km), nous devrions le retrouver vendredi à Santo Domingo, mais qui sait ou ce diable d’homme va nous entraîner…

 

Une chose est sûre, le 27 juin, c’est la fête à Saint Jacques de Compostelle, alors les paris sont ouverts. La semaine prochaine, qui rencontrerons-nous sur ce chemin ?

 

- message du monastère de San Juan de Ortega, du vendredi 8 juin. ( n° 254 )

 

Paul à 400 km du but.

 

Après avoir parcouru dimanche dernier plus de 40 km dans la journée, il se trouvait lundi dernier à San juan de Ortega à 24 km de Burgos dans le monastère avec 200 personnes de toutes nationalités. Les moines avaient préparé une soupe à l’ail.

 

On imagine cette grande tablée et la quantité de soupe nécessaire pour restaurer autant de convives. La veille, M. le curé l’avait accueilli dans son presbytère avec 12 autres pèlerins, mais pas de couchage prévu.

 

C’est à même le sol que ces marcheurs d’un autre temps ont dû passer la nuit. De Burgos, il lui reste 500 km à faire, ce dimanche, 5 jours plus tard, il devrait se trouver à Calzadilla de la Cueza, sur la carte, 16,5 km après Carrion, soit, près de 100 km plus loin, à 400 km de l’arrivée.

 

De nouveau des doutes.

 

Après 1200 km dans les jambes, on comprend que ses pieds recommencent à le faire souffrir. Il avait déjà connu ça à son arrivée à Toulouse. En se soignant énergiquement, tout était rentré dans l’ordre. Mais cette fois-ci, entre fatigue et lassitude, face aux trois semaines d’efforts qu’il lui faut encore fournir, le but lui paraît certainement très loin. Homme fort, courageux, dur en lui-même, il va s’accrocher, puiser des forces nouvelles dans la foi qui l’anime.

 

- message de Carrion, du vendredi 15 juin. ( n° 255 )

 

A plusieurs, le chemin paraît moins long.

 

Comme prévu, Paul se trouvait dimanche dernier au 43 ème jour de marche à Carrion à moins de 400 km de Santiago. Il nous explique : « tout va bien, mais les pieds demandent un peu plus de soins, j’ai dû faire rechaper les pneus…, (ressemeler les talons.)

 

Aux kilomètres des étapes, il faut ajouter les allers et retours dans les villages pour se préoccuper de l’intendance, du linge, du logement et prévoir le lendemain de visiter des monuments, comme la semaine dernière, la cathédrale de Saint Domingo de la Casalda (St Dominique de la route) et surtout prévoir un bon repas le soir. »

 

Après les pieds c’est la tendinite à une cheville qui le fait souffrir, dans son entourage, on envisageait la possibilité d’envoi de médicaments, mais vite il les rassure, il a trouvé le remède miracle. Pour un pèlerin, ce mot est de circonstance.

 

Des journées bien remplies, une bonne nuit de repos, dès l’aube, levé à 5h30 départ 6h pour une étape courte de 21km, avec Paul tout paraît simple.

 

Trois Vendéens qui l’accompagnaient abandonnent.

 

C’est par des chemins pierreux, escarpés, parfois très vallonnés, loin des routes que les pèlerins suivent leur itinéraire, kilomètre après kilomètres, village après village, ils rejoignent pour la nuit un gîte un monastère.

 

Accompagné par trois Bretons depuis plusieurs jours, l’un d’eux se plaignait de son genou, certainement une entorse, souffrant atrocement il préfère abandonner, ses deux compagnons resteront avec lui pour rentrer en France.

 

Depuis, un autre pèlerin de Thionville l’à rejoint, à deux le chemin paraît moins long.

 

Burgos la poisse.

 

A l’occasion des haltes dans les gîtes et autres, la promiscuité est de rigueur, avec les pèlerins se trouvent d’autres marcheurs, des randonneurs d’un jour, d’une semaine au plus. Malheureusement ce rassemblement fait l’aubaine des voleurs de tout genre, qui pour un maigre larcin n’hésitent pas, même en plein jour à faire main basse sur tout ce qui a, à leurs yeux de la valeur, vêtements, et surtout l’argent.

 

Pour faire leurs courses, s’occuper de l’intendance comme le dit Paul, pas besoin de se charger du sac à dos d’une dizaine de Kilos. On laisse sur place, hélas, ne voulant prendre sur lui que peu d’argent, il avait dissimulé le reste dans son sac à un endroit discret presque inviolable. A son retour, surprise, l’argent avait disparu et personne n’avait rien vu.

 

Ce mercredi, il sera à Léon, ensuite, Hospital de Orbigo et direction Astorga, qu’il devrait atteindre ce Week-end. La semaine prochaine, les légendes rejoignent la réalité, entre autres, pas de pie dans le village, et Miracle du coq et de la poule.

 

- Message du vendredi 22 juin, de Vilafranca del Bierzo à 200 km de Santiago. ( n°256 )

 

Paul rencontre un ermite qui le guérit.

 

Après tant de souffrances endurées, ses pieds en feu, des ampoules qui guérissent grâce à un remède miracle, il devait faire face depuis plusieurs jours à une tendinite à la cheville, il rejoignait péniblement la ville de Léon la semaine dernière. 

 

Des compresses de glace pour résorber l'inflammation, une bonne nuit de repos. Le lendemain, sa cheville pommadée et bandée avait désenflé ; il repartait avec un meilleur moral. Au bout de quelques jours il devait se rendre à l'évidence, il boitait à nouveau et de plus en plus.

 

Mais, sur ce chemin plein d'imprévu, le hasard voulut qu'un ermite se trouve là, à regarder les pèlerins passer, il remarqua Paul qui tirait la patte, en mauvais français il lui fit comprendre de s'approcher et d'enlever sa chaussure. 

 

Allongé, sa jambe reposant sur son sac à dos, Paul vit le brave homme commencer à masser cette cheville. Après un long moment, il sentit les bienfaits de cette manipulation, s'en était fini de la douleur, elle avait disparu, il pouvait à nouveau marcher sans souffrir...

 

- message du vendredi 29 juin. ( n° 257 )

 

Paul Gizard a réussi,

il est à Saint Jacques de Compostelle

 

Défi

 

Lundi 25 juin à 19 heures, il aperçoit au loin dans le brouillard qui se lève la cathédrale, il est à 3 km du but, il fait froid, il est obligé de mettre son polaire.

Même si près de l'arrivée, il décide avec ses trois compagnons, dont une femme, de trouver un gîte, c'est plus sur.

Demain, en roue libre, sans se presser, ils rentreront à Santiago avec un super moral.

 

Parti début mai, après avoir parcouru prés de 1800 km, Paul est arrivé ce mardi. Les allées et retour dans les villages, la recherche d'un logis, à ceci, ajoutons les erreurs sur le parcours, les mauvaises indications. On est loin des estimations indiquées sur la carte, d'environ 1676 km d'Arles. Fatigué, il l'est, malgré les soins de l'ermite, la tendinite continue à le faire souffrir, depuis plusieurs jours, c'est le calvaire. Pour ses enfants, surtout son épouse Marie-Thérèse Gizard Mailhan, ils ont lieu de s'inquiéter, cette inflammation peut déclencher une phlébite, et les conséquences qui peuvent s'en suivre.

 

Ce chemin de Saint Jacques est classé depuis deux ans au patrimoine mondial de l'UNESCO. Son tracé d'origine a subi quelques modifications. Les remembrements, qui ont permis les agrandissements de propriétés, les modifications de routes, de chemins, ont bouleversé le parcours des cartes anciennes. Beaucoup de pèlerins se sont retrouvés au bout du chemin, face à une clôture, et contraint de rechercher une autre voie. En Espagne, le fléchage de couleur jaune indique le chemin à suivre pour rejoindre un lieu hospitalier, des panneaux rappellent clairement la direction de Compostela. Les Espagnols, très ouverts au tourisme, ont amélioré sans cesse ce chemin pour en faciliter l’accès.

 

A la limite de l'impossible

 

Il n'est pas commun à 69 ans de ce lancer dans une pareille aventure, chargé comme un baudet. Son sac à dos de 14 kilos de vêtements, couchage et autres ustensiles. A ceci ajoutons une musette en bandou­lière de 2 à 3 kilos de provisions et surtout de boissons.

 

Dès le début il constate à l'approche de Lodève, qu'il lui faut s'alléger, il laissera à ses proches qui l'attendent à l'étape le superflus. Plus loin encore, ayant subi les caprices du temps, ses vêtements son mouillés et ne pouvant les faire sécher, il les laissera en garde dans un gîte.

 

Toulouse est le point culminent de son épopée en France, la moitié du parcours, soit 16 étapes sur les 33 de prévues. La fatigue, le doute qui s'installe, il souffre, les premières ampoules apparaissent, il se soigne énergiquement avec un remède miracle, le lendemain il repart. Une autre difficulté, le col du Somport, à 1632 m, 30 km de montée et au tant pour redescendre pour arriver en Espagne.

 

A 15 km du sommet, le brouillard et le froid l'obligent à s'arrêter dans un refuge, en plus, rien pour se chauffer, il a froid toute la nuit.

 

Moral en baisse.

 

Le lendemain il franchit ce point difficile et décide de rejoindre rapidement la plaine ou il pense, que le temps sera meilleur. En fait, c’est une plaine aride qu’il rencontre. Il fait chaud, trop chaud, trop soif, de 4 à 6 litres d'eau par jour, cette denrée devient rare, peu de compréhension des villageois, heureusement il y a des fontaines, des sources. Le moral est en baisse, il approche de Puente la Reina en dessous de Pamplona. Un carrefour important, ce chemin rejoint celui venant de France en passant par Saint Jean de Pied de Port. Le punch revient, il rencontre d'autres pèlerins de toutes les nationalités, à plusieurs la route paraît moins longue. Puis San Domingo de la Cazalda, et Burgos à 24 km ou une soupe à l'ail l'attend dans un monastère, mais avec 200 personnes.

 

Des Vendéens qui l’accompagnaient depuis plusieurs jours abandonnent sur blessure de l’un d’eux, A Burgos, c’est la poisse, on lui vole une partie de son argent, mais rien n'arrêtera Paul maintenant, il est à 400 km de la fin.

 

L’ermite masseur

 

Chaque semaine se sont environ 80 à 100 km qui sont franchis, bientôt Léon qu'il atteint péniblement, il souffre de cette tendinite de plus en plus. On lui applique des compresses de glace pour faire disparaître cette inflammation, et surtout la douleur. Le lendemain, sa cheville va mieux, pommade et bandage vont améliorer quelque peu son handicap. Mais au bout de quelques jours, il doit se rendre à l'évidence. La douleur est tenace, malgré des étapes plus courtes de 20 km, c'est surtout du repos pendant plusieurs jours qu'il lui faut. Un ermite est là, il regarde passer les pèlerins, remarque Paul qui boite, il lui fait comprendre de s'approcher. Après quelques massages, la douleur semble avoir complètement disparu.

 

« Un vrai miracle» se dit Paul, «j'aurai du me faire masser l'autre cheville, on ne sait jamais. »

 

Dernière formalité

 

Une dernière difficulté, la montée sur 0 Cebreiro à 1109 m d'altitude. La descente dans la province de Galice, et la fameuse borne, Santiago, de Compostela 152,5 km C'est tous les 500 mètres que ce type de bornes rappelle aux pèlerins la distance qu’il leur reste à parcourir. Une dernière formalité à remplir, faire valider son passeport de pèlerin (le Credencial en espagnol) qui justifie depuis le départ chaque lieu de passage.

 

Paul arrive au terme de sa quête, il a beaucoup souffert, du froid de la chaleur, et, perdu environ 15 kilos depuis son départ, environ 1 kilo par tranche de 100 km Son retour est prévu dans les premiers jours de juillet.

 

Louis Mas

 

Articles du Journal du pont du Gard.

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