La famille d'Albenas

extrait de "La France Protestante de Haag", 1846 - Tome I - Pages 24 à 28

Discours historial de l'antique et illustre cité de Nismes

ALBENAS, famille noble, originaire de Nismes, en possession de la seigneurie de Gajan, au diocèse d'Uzès, depuis 1524. Elle s'est divisée en plusieurs branches.

Jean Ier d'Albenas, seigneur de Gajan, fils aîné de Louis d'Albenas, docteur-es-lois, et de Marguerite de Bordes, premier consul de Nismes en 1516, et lieutenant du sénéchal de cette ville en 1522, partagea ses biens entre ses deux fils : l'aîné, Jacques Ier, eut sa terre de Gajan, et le cadet, Jean II, hérita de sa charge et de ses propriétés situées à Nismes. La branche aînée s'est perpétuée jusqu'à nos jours, tandis que la branche cadette s'est éteinte avec Louise d'Albenas, mariée à Henri de Porcelet, marquis d'Ubaye, en 1640. Une branche collatérale, fondée par le frère cadet de Jean Ier, Jacques d'Albenas, premier consul de Nismes, en 1520, subsista dans cette ville jusqu'en 1755, époque à laquelle ses derniers représentants allèrent s'établir à Lausanne.
Nous ignorons à quelle époque cette famille embrassa la réforme. Nos écrivains généalogistes, membres de congrégations religieuses pour la plupart, sont en général si sobres de renseignements, quand il s'agit de familles protestantes, qu'il ne nous reste souvent que le champ libre des suppositions.
Et d'ailleurs, nous le demandons , quel fond peut-on faire sur la véracité d'un écrivain qui, comme Allard, par exemple, le généalogiste du Dauphiné, commence par demander pardon au lecteur de ce qu'il a osé mêler des noms de protestants dans son livre, lequel, à vrai dire , est assez mauvais pour que des hommes tels que Casaubon, un de ceux pour lesquels il demande grâce, eussent pu ne pas trop se formaliser de l'omission.
La première mention, à notre connaissance, qui soit faite de cette famille comme protestante , concerne Jean Poldo d'Albenas, qui contribua beaucoup à l'introduction de la réforme à Nismes. Il était né dans cette dernière ville vers 1512, et non à Aubenas, comme le dit Catel dans ses Mémoires du Languedoc. Son surnom de Poldo lui vient vraisemblablement de son arrière-grand-père Poldo ou Paul d'Albenas, docteur-ès-lois, lieutenant du sénéchal en 1462, et servait à le distinguer d'un autre Jean d'Albenas, seigneur de Colias , lieutenant-clerc en 1551, et en 1566 lieutenant-général en la sénéchaussée de Beaucaire. Son père, Jacques, est sans doute le même qui fonda la branche collatérale dont les descendants se réfugièrent en Suisse dans le siècle dernier (XVIIIe). Après avoir fait ses études en droit à la célèbre Université de Toulouse, Jean-Poldo exerça les fonctions d'avocat auprès du parlement de cette ville. En 1551, il était l'un des douze conseillers du roi au siège présidial de Nismes et Beaucaire, et il remplit cette charge avec distinction jusqu'à sa mort, arrivée vers l'an 1563.
La noblesse de la sénéchaussée de Beaucaire le députa, en 1560, aux États- Généraux du royaume qui se tinrent à Orléans.
On doit à Jean-Poldo d'Albenas une traduction française des Pronostics de Julien de Tolède ; une autre de l'Histoire des Taborites d'Æneas Sylvius, et finalement un ouvrage d'antiquités très remarquable, intitulé : Discours historial de l'antique et illustre cité de Nismes, en la Gaule Narbonoise, avec les portraitz des plus antiques et insignes bastiments du dit lieu, etc., Lyon, 1560, in-fol. Dans cet ouvrage, d'Albenas fait preuve d'une érudition qu'on a eu tort d'appeler indigeste ; seulement, dans sa dédicace à Jean, vicomte de Joyeuse, lieutenant du roi au gouvernement du Languedoc, l'auteur expose une théorie si bizarre sur les privilèges intellectuels de la noblesse, tellement élevée au-dessus du commun des mortels, qu'elle sait tout sans avoir besoin de rien apprendre, qu'on en doit conclure que, quant à lui personnellement, il ne s'élevait pas beaucoup au-dessus des idées les plus vulgaires de son siècle.
Nous ne déciderons pas si VITAL d'Albenas, dit Poldo, capitaine huguenot, qui a pris part à nos malheureuses guerres de religion en qualité de lieutenant de l'intrépide d'Acier, était le fils de Jean-Poldo dont nous venons de nous occuper, et s'il était le même que Vidal d'Albenas, premier consul de Nismes en 1562. Ce Vital d'Albenas, dit Poldo, se trouva impliqué dans une déplorable affaire.
Nous empruntons ce fait à Dom Vaissette, qui se plaint du silence gardé à ce sujet par les écrivains protestants.  Notre impartialité nous fait un devoir de réparer cette omission.
La seconde guerre civile venait de commencer; la hardie entreprise, tentée par Condé pour s'emparer de la personne de Charles IX, avait échoué ; il ne restait plus aux Protestants qu'à recourir au sort des armes. La ville de Nismes, où les Réformés étaient en très-grand nombre, fut une des premières qui répondit à l'appel du prince. Dès les premiers jours d'octobre (1567), dit Nostradamus, dans son Histoire et Chronique de Provence,
« on vid fondre ceste grande tempeste sur Nismes, où furent cruellement passés par les fils des épées, et inhumainement esgorgez un grand nombre de Catholiques par ceux de ceste religion si sanglante et difformée, les quels de rage forcenée jettèrent un religieux Observantin dedans un horrible puits avec quelques autres bons prestres, parce seulement qu'il preschoit une plus saine, ancienne et toute autre doctrine que la leur. »
Loin de nous la pensée d'atténuer par des comparaisons et des rapprochements l'horreur qu'inspirent de pareilles barbaries ; un crime ne saurait se justifier par rien : le juste et l'injuste ne sont pas des choses de convention, ils sont indépendants des temps comme de l'opinion. Mais n'est-ce pas le gouvernement de Catherine de Médicis qui tendait surtout à pervertir toutes les notions de la justice ! « L'action barbare et odieuse des Protestants de Nismes, dit Dom Vaissette, coûta la vie à beaucoup de leurs coreligionnaires que les Catholiques égorgèrent par représailles. » En outre, le parlement de Toulouse, ayant fait informer sur ce massacre, rendit, le 18 mars 1569, une sentence par laquelle il condamna à mort par contumace 104 personnes de la ville de Nismes. On distingue parmi les plus notables :

Guillaume Calvière, premier président au présidial, en 1557 ; Denis Brüeys, sieur de S. Chapte, lieutenant criminel ; Robert Le Blanc, juge ordinaire, ancien syndic de la province ; plusieurs conseillers; Pierre Valette, procureur du roi au sénéchal ; Pierre Robert, lieutenant du viguier ; plusieurs capitaines, dont Vital d'Albenas, auquel nous rapportons cet épisode de nos malheureuses guerres civiles ; François de Pavée, sieur de Serras; Pierre de Savoye, sieur de Cipière ; Antoine Brüeys, sieur de Sauvignargues ; Honorat de Montcalm, sieur de Saint-Véran ; quatre ministres entre lesquels Pierre d'Airebaudouse ; Nicolas Calvière, sieur de Saint-Cosme, docteurès-lois, consul en 1559, et plus tard élu trois fois gouverneur de la ville ; les deux fils du président Calvière ; le sieur de Mandagout, dit Galargues, et Thomas de Rochemore, baron d'Aigremont.
C'est apparemment à la même ligne que les précédents qu'appartenait le sieur d'Albenas, ancien viguier de Nismes, qui, lors de la guerre des Camisards, présida deux fois une députation des notables protestants de la ville au maréchal de Villars. Cette démarche des nouveaux convertis de Nismes mérite d'être racontée dans tous ses détails. En même temps qu'elle témoigne du peu de sympathie que les Camisards rencontraient parmi leurs coreligionnaires dans les villes, soit à cause des actes terribles de vengeance qu'on leur imputait, soit plutôt parce que le gouvernement en prenait occasion pour faire peser de plus en plus sur eux son joug de fer, elle est à nos yeux une preuve évidente que les mesures tyranniques de Louis XIV commençaient à porter leurs fruits; car la tiédeur touche de bien près à l'indifférence, et l'indifférence était réputée avec raison par les hommes du pouvoir un acte de Conversion.
Lorsque le maréchal de Villars vint remplacer, en 1704, le maréchal de Montrevel dans le commandement de la province du Languedoc, les protestants de Nismes, par le conseil du baron d'Aigaillers, dressèrent une requête pour lui demander à marcher sous ses ordres contre les rebelles, espérant les ramener par leur exemple, ou résolus de les combattre afin de témoigner de leur fidélité au gouvernement.
Cette supplique, signée par plusieurs gentilshommes et par presque tous les avocats et marchands de la ville de Nismes, fut présentée, le 22 avril, par d'Albenas à la tête de 7 à 800 personnes de la religion. Mais les offres des nouveaux convertis ne furent point agréées; le maréchal leur répondit qu'il espérait ramener les rebelles par la seule douceur. Et cependant Brüeys nous apprend, dans son Histoire du Fanatisme, que le jour même, « par le conseil de M. de Basville, il fit faire des enlèvements de plusieurs personnes suspectes, qui furent envoyées aux Isles de Sainte-Marguerite.»
A quelques jours de là seulement, les principaux d'entre les Réformés de Nismes se rendirent de nouveau en corps auprès de Villars pour lui renouveler l'offre de leurs services. Cette fois encore ce fut d'Albenas qui porta la parole. « Les nouveaux convertis de la ville de Nismes, lui dit-il, viennent vous réitérer les assurances de leur plus inviolable fidélité pour le service du Roi... Ils vous ont supplié et vous supplient encore, Monseigneur, de vouloir vous servir de leurs personnes et de leurs biens pour exterminer ces malheureux fanatiques qui ont eu la témérité de s'élever contre l'autorité de Sa Majesté. Il faudroit avoir perdu tout sentiment de religion et d'humanité pour seconder une troupe de scélérats qui joignent à leur révolte l'impiété, les sacrilèges, les meurtres, les incendies et mille autres cruautés dont les démons seuls peuvent être capables.... Nous les avons en horreur, et notre indignation est d'autant plus grande, qu'ils rendent odieux le nom de nouveau converti, et avec la haine publique attirent sur nous des maux qui ne devroient tomber que sur eux et sur leurs complices....
Nos biens, nos vies nous sont moins chers que notre fidélité ; la croire suspecte est le plus grand de tous nos malheurs, »
En lisant une pareille pièce, on oublie que les Protestants gémissaient sous la législation la plus atroce, que les massacres et les supplices se succédaient sans interruption dans les provinces du Midi ; ou plutôt on se demande si ce n'est pas là le cri de malheureux au désespoir qui s'attachent à leur bourreau pour éviter le coup mortel. « Sur l'invitation de d'Aigaillers, dit M. Peyrat dans son Histoire des Pasteurs du désert, toutes les villes adressèrent au maréchal des harangues à la d'Albenas. » Si nos renseignements sont exacts, les descendants de la famille d'Albenas ont persévéré jusqu'à nos jours dans la foi protestante. Ses derniers représentants se sont distingués dans les guerres de l'Empire. JEAN-JOSEPH d'Albenas, né le 19 mars 1761 à Sommières, où la branche aînée s'était établie dès 1608, de François-Alexandrin d'Albenas, seigneur de Gajan, et de Charlotte-Philiberte de Montlaur, prit part à la guerre de l'indépendance de l'Amérique sous le général Lafayette. A son retour en France, il remplit diverses fonctions publiques. On lui doit quelques écrits de peu d'importance, sur les Maisons de jeu, 1814 ; sur l'Indemnité, 1818, et un Essai historique et poétique de la gloire et des travaux de Napoléon Ier, depuis le 18 brumaire an VIII jusqu'à la paix de Tilsitt, Paris, 1808, in-8°. Il mourut à Paris le 22 sept. 1824. Ses deux fils, Louis-EUGÈNE, né à Sommières en 1787, et PROSPER, ont suivi avec honneur la carrière des armes. Mis à la retraite après le licenciement de l'armée de la Loire, l'aîné consacra ses loisirs à la culture des lettres. On cite avec éloge ses Éphémérides militaires ou Anniversaires de la valeur française depuis 1792 jusqu'en 1815, Paris, 1818-20, 12 vol. in-8°. Quoique cette publication ait paru comme étant l'œuvre d'une société de gens de lettres et de militaires, le bibliographe Quérard prétend que le lieutenant-colonel d'Albenas en a été le seul rédacteur.

 MM. Haag, 1846

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extrait du Dictionnaire des Familles Françaises,
anciennes ou notables à la fin du XIXe siècles, T1, 1903.
par Gustave Chaix d'Est-Ange (1863-1923)

ALBENAS (d'). Armes de gueules à un demi-vol d'argent accompagné de trois étoiles d'or. Couronne de baron.

 

La famille d'ALBENAS appartient à la noblesse du Languedoc. Elle est connue au diocèse de Nîmes dès le XIVe siècle.
M. de la Roque en fait remonter la filiation suivie à Raymond d'Albenas, professeur ès lois, qui servait dans les chevau-légers contre les Anglais en 1350.
On trouve ensuite Emile d'Albenas qui épousa en 1387 Anne de Gondrin et dont le fils, Paul d'Albenas, 1er consul de Nîmes, docteur ès lois, lieutenant du sénéchal, épousa en 1430 Gilette Ponchut.
Jacques d'Albenas, Seigneur de Pruneyron, 1er consul de Sommières, marié en 1662 à Suzanne de Rouzier, fut maintenu dans sa noblesse avec son frère Jean, Seigneur de Gajan, le 5 décembre 1668 par jugement de M. de Bezons, intendant du Languedoc, après avoir justifié sa filiation depuis son trisaïeul, Jean d'Albenas, coseigneur de Gajan, docteur ès lois, 1er consul de Nîmes en 1516, député de la noblesse de cette ville aux États généraux de 1560, marié en 1510 à Catherine d'Anduze D'après M. de la Roque ce dernier personnage était le petit-fils de Paul et de Gilette Ponchut mentionnés plus haut.
François d'Albenas, Seigneur de Pruneyron et de Gajan, petit-fils de Jacques, marié en 1739 à Charlotte de Montlaur de Murles, acquit en 1766 la baronnie de Loupian, il prit alors le titre de baron d'Albenas qui depuis cette époque a été conservé par le chef de famille. Son fils aîné, François d'Albenas, Seigneur et baron de Loupian, prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse de la sénéchaussée de Béziers, il mourut en 1817 laissant six enfants. Cette branche subsiste en Languedoc.
Jacques d'Albenas, frère de Jean, fut consul de Nîmes en 1520, il avait épousé le 18 avril 1511 Honorée Mengaud. Leur fils Jean-Paldo d'Albenas, né à Nîmes en 1512, conseiller au présidial de cette ville et écrivain distingué, fut un des principaux propagateurs de la réforme dans sa région. Sa descendance demeurée protestante quitta la France lors de la révocation de l'État de Nantes et alla se réfugier à Lausanne où elle s'est perpétuée jusqu'à nos jours. La famille d'Albenas a fourni de nombreux officiers.
Principales alliances : de Porcellet de Baye, de la Croix de Castries, 1565 ; de Trémolet de Montpezat, 1579 ; de Sarret-Fabrègues, 1567 ; de Roquefeuil, 1650 de Saussure, de Crousaz, etc.

Gustave Chaix d'Est-Ange, 1903.

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RUE D'ALBENAS
extrait de "Nîmes et ses rues"
  d'Albin Michel, 1876, pages 30 à 31.
Allant de la rue de la Lampèze à la rue des Fours-à-Chaux. 1er Canton - Section 1. Niveau 64m70, 59m63.
NDLR : En 1824, la ville comblera une lacune en donnant un nom à toutes les rues touchées par l'urbanisation. Chaque quartier aura sa série, empereurs, artistes, rois de France... pour le quartier St-Charles / Bouquerie ce sera des noms de Nîmois plus ou moins célèbres dans les lettres ou l'histoire locale. Jean Poldo d'Albenas natif de Nîmes, ne pouvait pas manquer de figurer dans cette série.

Jean Poldo d'Albenas naquit à Nîmes en 1512 d'une famille ancienne, mais moins remarquable par sa noblesse que par les connaissances et les lumières qui ont distingué plusieurs de ses membres. Son père, Jacques d'Albenas, avait un goût prononcé pour les lettres et pour les antiquités. Ménard nous apprend que Nîmes lui doit la conservation de divers monuments romains. En 1524, il était premier consul de cette ville. C'est à ses soins éclairés que son fils dut sa première éducation.

Destiné au barreau, Poldo d'Albenas fut envoyé à Toulouse pour étudier le droit ; il y fit de rapides progrès et bientôt il exerça avec succès les fonctions d'avocat. Quand en 1552, Nîmes devint le siège d'un présidial, il y fut pourvu d'une charge de conseiller qu'il remplit avec distinction jusqu'à sa mort. Il sut allier à l'exercice de ses fonctions la culture des lettres.


Le premier ouvrage par lequel il se fit connaître fut une traduction française des trois livres de saint Julien, archevêque de Tolède, puis une traduction de l'histoire des Taborites, d'Œneas Sylvius qui fut plus tard le pape Pie II. Son œuvre la plus importante et son véritable titre de gloire, est un Discours historial de L'antique et illustre cité de Nîmes. Ce livre, composé, au milieu du seizième siècle, ne brille pas par le mérite du style ni par la perfection des gravures et l'on y trouve souvent une érudition confuse et hors de propos, mais il faut se reporter au temps de son apparition, aux moyens dont on disposait et aux défauts de son époque. Cette production n'en est pas moins un monument curieux du profond savoir de l'auteur et un riche dépôt d'observations et de recherches utiles.

Jean Poldo d'Albenas fut avec Claude Baduel un des premiers à adopter à Nîmes les principes.de la Réformation ; l'estime que lui avaient acquise ses connaissances et sa position élevée ne contribuèrent pas peu à propager ces nouvelles idées parmi ses concitoyens. Aussi en 1583, époque de sa mort, la plupart des principaux habitants de Nîmes et des localités voisines avaient embrassé le protestantisme.

Son attachement à la cause de la Réforme et ses lumières le firent choisir à différentes reprises par ses coreligionnaires pour député aux assemblées politiques où se débattaient leurs intérêts. Il fit partie des Etats-Généraux qui se tinrent a Orléans en 1560.  

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Quelques dessins du livre de Jean Poldo d'Albenas







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