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Un habitant de Rochefort Jean
PALEJAY fit présent à la chapelle d'une effigie toute
neuve, en bois scultée "haute de quatre palme" et
représentant la Vierge Marie tenant l'Enfant Jésus sur le
bras gauche.
Inaugurée le 15 août 1634 la
madone fut placée sur un trône derrière le maître-autel.
C'est celle que l'on vénère encore aujourd'hui dans le
sanctuaire.
- Récit de cet événement,
tiré du livre, "Notre-dame de Rochefort du
Gard" par :
- Le Chanoine J. -B.
Petitalot en 1910 (pages 55 et 56)
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- Avertissement
: Ce texte ne peut être considéré comme
un document historique, il a été dicté
essentiellement par la foi de l'écrivain.
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- La nouvelle statue de Notre-Dame.
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- A
mesure que le bruit des premiers miracles se répandait, les pèlerins
devenaient de plus en plus nombreux. Mais la sainte chapelle était encore
dans le plus grand dénuement ; elle n'avait pas même une statue de la
Sainte Vierge. Aucune du moins n'était venue remplacer convenablement
l'ancienne, brûlée par l'ermite Grégoire.
Un don spécial était nécessaire. Il fut sollicité par le Frère Louis,
et un habitant de Rochefort, nommé Jean Palejay, eut l'insigne honneur de
faire ce présent à la chapelle. C'est la statue miraculeuse que les fidèles
vénèrent aujourd'hui sur la montagne.
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- Cette
image, en bois sculpté, haute de quatre palmes; représente la
bienheureuse Vierge tenant l'Enfant Jésus sur le bras gauche. Elle porte
le sceptre royal, symbole de sa dignité souveraine; et l'Enfant Jésus
d'une main soutient le globe du monde, de l'autre il le bénit.
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- Cette
statue, quoique nouvelle et très simple pour la matière et pour la
forme, devint bientôt, et n'a jamais cessé d'être chère et précieuse
aux pèlerins. Tous vénèrent en elle l'auguste Mère de Dieu, celle
qu'ils aiment à appeler la bonne
MÈRE, exprimant ainsi leur vive reconnaissance pour la miséricordieuse
tendresse que Marie leur témoigne dans son sanctuaire.
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- L'inauguration
eut lieu le 15 août 1634, fête de l'Assomption. La statue fut apportée
processionnellement du village dans le sanctuaire, et placée sur un trône
derrière le maître-autel. Telle fut sans doute l'origine première du
concours que nous voyons commencer, chaque année, le jour de l'Assomption
et se continuer pendant les mois de septembre et d'octobre.
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- Le
pèlerinage de Rochefort était rétabli, et la gloire dont il commençait
à briller, semblait dépasser déjà tout ce qui s'était vu autrefois
sur le Mont sacré. La célébrité de la sainte chapelle allait chaque
jour se répandant au loin. Cette célébrité était si grande, la foule
des pèlerins si considérable, et les manifestations de la piété si
vives, que nos chroniqueurs ne savent comment dépeindre toutes ces
merveilles, et en exprimer toute leur admiration.
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- J. - B. Petitalot
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