Le Petit Séminaire de Beaucaire
et son collège en 1953
extrait de l'annuaire de l'Institut Saint-Félix, 1952-1953, collection P. Ritter.


Ce texte issu d'un document religieux, n'en est pas moins riche dans sa chronologie historique. Il nous donne un aperçu très intéressant sur la vie des séminaristes en cette première moitié du XXe siècle.


Voici la Maison en 1953 ...

L'institut St-Félix est un établissement libre d'enseignement secondaire. Il comprend à l'heure actuelle, le Petit Séminaire et un Petit Collège.
Le Petit Séminaire, ayant pour but unique la formation intellectuelle et morale des jeunes gens qui se destinent au Sacerdoce ne reçoit, en principe, aucun élève qui. se destinerait à une autre carrière.
Il prépare aux examens du baccalauréat classique latin-grec, et cela veut dire qu'il continue à choisir la culture traditionnelle, incomparablement formatrice.
Il ne reçoit que des pensionnaires et les reçoit désormais à partir de la classe de cinquième.
Tout élève doit être présenté ou bien par l'école presbytérale, qui est par définition le vestibule du Petit Séminaire, ou par le Curé de la paroisse, qui connaît l'enfant en même temps que la famille et se porte garant « in quantum humana fragilitas nosse sinit » des aptitudes intellectuelles et morales du candidat et des signes de vocation qu'il présente ou donne lieu d'envisager.
« La Vocation sacerdotale, déclare Pie XI dans son encyclique « ad catholici sacerdotii fastigium », se manifeste moins par un sentiment du coeur ou par un attrait sensible que par l'intention droite de l'aspirant an Sacerdoce, intention jointe à cet ensemble de dons physiques, intellectuels et moraux qui le rendent propre à cet état ». Et il précise :
« Quiconque aspire au Sacerdoce uniquement pour le noble motif de se consacrer au service de Dieu et au salut des âmes, et en même temps possède ou du moins s'efforce sérieusement d'acquérir une solide piété, une pureté de vie à toute épreuve, une science suffisante, montre qu'il est appelé par Dieu à l'état sacerdotal »
Le Petit Collège reçoit des élèves à partir de six ans et jusqu'à la classe de cinquième inclusivement. Ces élèves peuvent être pensionnaires, demi-pensionnaires ou même pour des raisons spéciales, externes.

Les étapes principales de son histoire

1823 - Fondé à Nîmes en Octobre 1822 par Mgr de Chafffoy, le Petit Séminaire s'installait le 24 avril de l'année suivante à Beaucaire dans le château des comtes des Porcellets, que la ville avait offert à cette intention à l'évêque du diocèse. L'installation était précaire ; les élèves nombreux. Les registres de la Congrégation, de la Vierge, instituée dès 1825, nous ont conservé le nom de vingt-quatre congréganistes, dont la plupart ont plus de vingt ans et quelques-uns plus de trente et quarante ans. On purge l'arriéré de la Révolution et de l'Empire.
Des améliorations considérables se font à l'établissement pendant tout le cours du XIX siècle, aux frais de l'administration diocésaine.

1906 - Le 15 Décembre 1906, en conséquence de la loi de Séparation des Églises et de l'État, Maîtres et élèves sont obligés de quitter la maison, que la municipalité reprend avec toutes ses améliorations et la plus grande partie de son mobilier. La Communauté se reforme à Sommières, en janvier 1907, dans les locaux du Collège de l'Immaculée-Conception. Une soixantaine d'enfants à peine ont suivi dans la petite troupe d'élite qui, en passant, a pris l'eau du torrent dans le creux de la main
sans plier le genou.
Le séjour à Sommières n'était que provisoire. Dès le 9 octobre suivant, le Petit Séminaire se déplace de nouveau pour s'installer à Nîmes, rue de la Faïence, au pensionnat des Soeurs de Besançon, que le même esprit de tracasserie sectaire a frappé d'interdit. Il prend le nom officiel d'Institut St-Félix, celui de Petit Séminaire étant prohibé. Le titre de St-Félix lui est donné en l'honneur de Mgr Béguinot, évêque de Nîmes.

1913 - La Providence, pendant ce temps, veillait sur les destinées de la Maison de Beaucaire. Elle écartait les acheteurs tant civils que militaires, qui auraient fait de la vieille maison un hôpital ou une caserne. Elle inspirait à un ancien élève de grand mérite la pensée de racheter l'immeuble, qui attendait toujours sa population d'antan. Eu dépit des obstacles semés à plaisir sur sa route par les ennemis, les amis et les indifférents, M. Lacroix réussit à grouper un certain nombre de bonnes volontés en une Société civile, qui, le 13 juin 1913, fit l'acquisition des locaux désaffectés, ainsi que d'une partie des terrains avoisinants. Un malentendu empêcha, dit-on, d'acquérir la totalité de l'ancien domaine. C'est pourquoi les collines du Séminaire, y compris le fameux chêne, plusieurs fois séculaire, restèrent en dehors du contrat et depuis n'ont pu être rachetés. La jouissance nous en est gracieusement accordée par le propriétaire actuel. Mais cette jouissance ne saurait nous consoler de ne point posséder en propre cette partie du domaine, à laquelle de très précieux souvenirs sont attachés.
Le retour définitif du Séminaire eut lieu en Octobre 1913. M. le chanoine Bertrand, qui avait présidé à l'expulsion dans les larmes, présidait à la rentrée dans l'allégresse commune.
La guerre 1914-1918 vint interrompre la réorganisation à peine commencée. Ce ne fut pas un mince mérite, pour tous ceux qui ne furent pas mobilisés, de tenir maison ouverte et de continuer à recevoir des élèves malgré les insuffisances de personnel, de ravitaillement et de ressources.
Le mois d'avril 1923 amena le centenaire de la fondation. Ce centenaire coïncidait avec les noces d'argent de M. le chanoine Bertrand, comme Supérieur de la Maison. De grandes fêtes furent données à cette occasion. C'est de cette époque que datent les peintures de la Chapelle, dues au pinceau de l'artiste décorateur de Nîmes, M. Beaufort.

1926 - En Octobre 1926, deux événements se produisent, qui intéressent particulièrement l'organisation intérieure du Petit Séminaire, Mgr Girbeau, évêque de Nîmes, transfère au Grand Séminaire l'enseignement de la philosophie et parallèlement ouvre deux écoles presbytérales, l'une à Alès, l'autre au Vigan. Un an après, une nouvelle école s'ouvre à Bagnols. Nîmes de son côté, voit ouvrir la Maitrise, qui tient lieu d'école presbytérale pour la ville.
Ces doubles mesures modifient l'effectif du Petit Séminaire. Elles s'ajoutent d'ailleurs, à d'autres mesures qui font du Petit Séminaire une maison d'éducation exclusivement réservée aux candidats au Sacerdoce. Les unes et les autres trouvent leur justification dans la nécessité d'un recrutement sacerdotal, qui puisse unir le nombre à la qualité.
D'octobre 1939 à juillet 1941, la réquisition de ses locaux par le Service de santé militaire force le Petit Séminaire, à demander à la bonne ville du Vigan l'hospitalité du Château d'Assas, qui abritait antérieurement l'école presbytérale.
Réinstallé à Beaucaire, il a, peu après, à y cohabiter, pendant une vingtaine de mois, avec les troupes allemandes d'occupation. Il y connait à la fin les émois et les secousses des sept bombardements qui visent les ponts du Rhône.

1946 - En Octobre 1946, un petit Collège est annexé au Séminaire. C'est à la fois une école chrétienne de plus, à la portée des familles de Beaucaire, de Tarascon et des villages voisins, et un terrain choisi pour l'éclosion de vocations sacerdotales.


La chapelle du Petit Séminaire

Ses locaux


De l'antique château des Porcellets, il ne reste aujourd'hui qu'un jardin fermé, dit « Jardin de l'Évêque » et le gracieux perron, qui donne accès par un beau portique à l'appartement de Monseigneur.
Malheureusement, il se démantelait et s'en allait en ruines. Quelques rapides travaux l'ont consolidé et quelque peu restauré.
C'est lentement, année par année, que s'est construit le Petit Séminaire.
Lentement, de l'année 1823, où il connut « la pauvreté de Bethléem », à l'année 1865, qui vit la bénédiction de la Chapelle actuelle.
La liste n'en finirait pas des travaux d'aménagement, d'amélioration ou d'embellissement effectués depuis, au gré des circonstances et des ressources, grâce au dévouement inlassable de M. le Chanoine Bertrand et de ses successeurs.
Les maisons vieillissent comme les hommes ; elles ont sur eux l'avantage qu'on peut leur rendre un air de jeunesse. Que de choses, au Petit Séminaire, en auraient besoin. Mais ce qui manque le plus, ce sont les fonds. Nous sommes voués à la pauvreté. Nous ne nous en plaignons pas. Nous sommes sûrs ainsi d'être dans l'esprit de l'Évangile. À la condition cependant due tout ce qui doit être conservé et maintenu, le soit. Chaque année, on y emploie quelques ressources, pas autant qu'on le voudrait.

Chronique du Petit Séminaire

C'est Saint Simon, je crois, qui disait qu'avec un calendrier et une montre, l'on pouvait suivre à cent lieux, l'existence quotidienne de Louis XIV. La vie des séminaristes n'est pas moins réglée que celle du grand roi. Les anciens peuvent l'imaginer sans grands risques de se tromper. Cependant peu après la guerre on y a introduit une transformation sensible ; la promenade du mardi a lieu actuellement le dimanche. On y a gagné une classe.

Cela dit il n'est guère nécessaire de vous raconter le rythme des jours et des saisons. Vous le connaissez. Le troisième trimestre de l'année scolaire précédente a été marquée par la fête des Anciens élèves ; beaucoup d'entre vous y ont assisté et vous en trouverez le compte rendu dans la Chronique de l'Amicale. L'autre grande date de ce trimestre a été la fête du Sacré-Cœur. Il suffit d'évoquer cette solennité pour que vous voyez dans votre esprit se dérouler toutes ses belles cérémonies, particulièrement la magnifique procession sous les grands arbres, parmi une grande affluence de fidèles que l'on peut évaluer à un millier de personnes.

Pour les élèves, la date principale d'un trimestre c'est celle de la sortie. Cette année, elle avait été avancée, comme dans l'Université, mais un peu moins, au 2 juillet.

Cette semaine fut joyeuse, à cause des vacances, mais aussi à cause des succès que les élèves de première ont obtenus au baccalauréat : six élèves furent reçus définitivement. Ce fût une belle couronne pour le professeur qui achevait sa dernière année d'enseignement au Petit Séminaire.

Monsieur le Chanoine Deloume n'était pas parmi nous à la rentrée d'octobre. En septembre il avait été nommé Curé-Doyen de Bagnols. Ainsi s'achevait un long et fécond enseignement dans cette maison. Pendant vingt-cinq ans M. Deloume y a été professeur, d'abord de 3e, puis de 2e, enfin de 1re. Que d'élèves il a formés ! Tous se rappellent avec quel dévouement il se donnait à sa tâche, quelle attention et quelle réflexion de l'esprit, quelle générosité du cœur, quelle délicatesse de la sensibilité, il y apportait. Il était devenu comme la tradition vivante de la maison ; il en incarnait l'esprit et l'âne. Son souvenir y demeure, sa marque n'est pas près de s'effacer.

Il manquait à cette rentrée d'octobre et il semblait présent. Il se réjouissait sans doute avec nous des quatre nouveaux succès au brevet d'études du 1er Cycle, qui venaient s'ajouter aux quatre de juin.

Leur ,professeur encouragé par ce beau succès a pris en mains la classe de première. La troisième est échue à Monsieur Berthier. Il la connait, il l'avait faite pendant plusieurs années, puis des exigences familiales l'avaient conduit dans la paroisse de Bezouce. Il nous revient enrichi de l'expérience du curé. C'est avec un grand plaisir que chacun l'a accueilli. L'amitié s'est réjouie et la maison s'est enrichie d'un professeur expérimenté et dévoué.

Ainsi se vérifie l'attachement que le Petit Séminaire inspire à ses enfants. Si l'on est obligé de le quitter, on en garde la nostalgie et c'est une joie de lui revenir.
I
Et la vie reprenait sa marche régulière. Elle fût marquée dès le premier mois par la visite du Visiteur Apostolique. Nous le reçûmes avec joie, non sans quelque émotion : il représentait le Souverain Pontife et nous allions subir une sorte d'examen. Mgr Mgr Rupp était grand, jeune, point trop intimidant. Il partit satisfait. Nous en fûmes heureux.

Ce premier trimestre fût encore marqué par une grande journée : le 5 décembre, fête de l'Immaculée Conception. C'est devenu une habitude dans la maison, depuis trois ou quatre ans de la célébrer solennellement. Ainsi le 1er trimestre à sa fête religieuse et sa journée de prières, comme les deux autres ; le 3e, en effet à la fête du Sacré-Cœur et le 2e, l'Adoration du Saint Sacrement.

C'est le 20 janvier qu'elle a toujours été et reste fixée. Cette année, M. le Supérieur du Grand Séminaire chanta la grand messe et y fit un beau et bienfaisant sermon. Les prêtres de Beaucaire et du doyenné y étaient venus assister, les chants y furent exécutés avec art et piété. Ce fût une belle. journée d'Adoration et de prières.

Ainsi, la monotonie des trimestres est ponctuée de quelques haltes religieuses, où notre œuvre puise son sens et sa fécondité, car il s'agit de former plus encore des âmes que des intelligences.

Le petit Collège de l'Institut St-Félix

Les écoles libres de garçons de Beaucaire et Tarascon ayant fermé, le Petit Séminaire de Beaucaire avec ses spacieux locaux très vastes pour le nombre relativement petit de ses séminaristes ouvrait ses portes aux enfants des deux villes en 1946.

C'était en quelque sorte l'Externat St-Félix qui se reformait avec une trentaine d'élèves. Dés l'année suivante, quelques pensionnaires, cinq ou six constituaient l'embryon du petit internat. Trois professeurs suffisaient à fa tâche. Mais voici que les demandes affluent... Au début il n'y avait que des demi-pensionnaires, les ruraux de la Plaine se posent la question pour leurs petits qui ne peuvent chaque jour faire le trajet. Dès 1948 une quinzaine de pensionnaires ; au total une soixantaine d'élèves ; le nombre a continué de croitre jusqu'à maintenant. A ce jour nous atteignons 87 élèves : 42 pensionnaires qui pour la plupart rentrent chez eux le samedi soir, 24 demi-pensionnaires, 21 externes répartis de la onzième à la cinquième ou au certificat d'études, avec 5 professeurs, 2 surveillants et un prêtre.

Déjà les anciens du collège sont de grands jeunes gens, plusieurs restent en contact fidèles avec la maison, quelques-uns sont inscrits à notre association d'anciens élèves.

Quelques-uns ont opté pour le Séminaire ; certes le petit collège ne cherche pas à être le pourvoyeur du Séminaire, aucune propagande indiscrète ou intempestive ne s'y fait ; le cadre et les circonstances avec la grâce suffisent à faire s'épanouir les vacations s'il y en a. Le catéchisme a sa place d'honneur dans toutes les classes avec en plus l'année spéciale préparatoire à la Communion solennelle ; on tâche de ne pas surcharger l'enfant de prières vocales trop fréquentes, la messe quotidienne est facultative ; chaque mercredi tous nos enfants ont à la rentrée du matin leur messe expliquée, ils peuvent le Dimanche assister à notre Grand-messe de communauté et recevoir à 9 heures la sainte communion. Bref, le collège avec ses maitres dévoués veut apporter aux petits gars de Beaucaire Tarascon et les proches ,environs une éducation chrétienne.

Chaque trimestre six ou sept petits collégiens aux fêtes du 8 décembre, de l'Adoration perpétuelle du 29 janvier ou du 19 mars fête de M. le Supérieur, et du Sacré-Cœur reçoivent pour la première fois Jésus hostie, et chaque année depuis 1951 une douzaine d'adolescents cette année prés de 20 font au jour de leur Communion Solennelle leur promesse de vie chrétienne, tout cela dans notre chapelle si apte aux cérémonies bien faites.

La chorale du Séminaire bénéficie de l'apport de quelques voix d'enfants.

Grâce à notre association de parents réorganisée en vue de la loi Barangé, affiliée à l'A.P.E.I. nous retrouvons deux fois par trimestre quelques-unes de nos familles, souvent les mêmes, parfois en nombre, réunies cordialement pour un cercle d'études sur des questions d'éducation, autour de M. le Supérieur, de notre dévoué président et du directeur. Bien des sujets y sont abordés et les discussions sont parfois serrées : Le cinéma, lectures de nos enfants, l'argent de poche, l'éducation de la propreté, de la pureté, les devoirs à la maison etc. En ce montent nous songeons pour très bientôt à une réunion pèlerinage à N.-D. de Rochefort. Précieuses rencontres qui peuvent être outre leur côté formateur l'occasion de contacts plus fréquents entre des familles chrétiennes trop souvent dispersées et sans cohésion dans nos cités, sans liens fraternels.

Depuis 1951 le Petit Collège organise sa colonie dans un cadre vraiment, enchanteur en pleine forêt de l'Aigoual, notre cher Pradals. Nous avons commencé avec une trentaine de gars. Cette dernière année ce sont cinquante-deux collons (le maximum que peut recevoir le local) que le car emmenait dans l'air pur de nos hautes Cévennes, pour y passer des vacances joyeuses saines et éducatives sans les contraintes du collège avec une équipe, sympathique de fidèles moniteurs dument diplômés et bien des possibilités de se recréer dans la nature ou bien grâce á la bibliothèque la peinture, les constructions de modèles réduits, le papier, le plâtre. Le bon air, une cuisinière étonnante, n'est-ce pas amis visiteurs ? un économe à toute épreuve... et quelques grandes randonnées. Les Gorges du Tarn, Roquefort... tout cela explique la mine épanouie des colons de Pradals.

Ces quelques mots ne veulent pas être une « apologia pro vita sua » mais simplement ils veulent dire à ces chers anciens qui constituent la grande famille de ceux qui sont restés attachés à la maison ou parfois peut-être ils ont souffert, mais qu'ils aiment bien, combien nous sommes heureux de donner à notre temps et notre vie à préparer des hommes, des chrétiens.

Dieu veuille que beaucoup de bien se fasse dans notre cher petit Collège, qu'il dépasse en intensité les réalisations extérieures. Là aussi « manet altera cœlo » . Depuis huit ans le Petit Collège fait partie de la Physionomie de St-Félix. Puisse-t-il vivre, prospérer, pour le bien de la « Plus grande Maison » qui lui a si généreusement ouvert ses portes.

Pierre Marie SALERY, directeur.

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Association Amicale
des Anciens Élèves du Petit Séminaire
Membres du Comité 1953-1954


Messieurs
Le chanoine Antoine Castamagne, Curé de St-Paul, Nîmes, Président.
Le chanoine Joseph Daudet. Supérieur, Vice-Président d'honneur.
L'abbé Paul Pouget. Curé de St-Paul, à Beaucaire, Vice-Président
Antoine Reynier, capitaine au long cours, Beaucaire, Vice-Président.
L'abbé Lucien. Rivière, Économe, Trésorier.
L'abbé Roger Vincent, Curé d'Aujac, conseiller.
L'abbé Emile Toulouse, Curé de Fourques, conseiller.
L'abbé René Gibert, Vicaire à St-Baudile, conseiler.
Jean Louche, 3. rue Pierre-Brossolette, Alès, conseiller.
Roger Maurin, La Grand'Combe, conseiller.
Julien Convin, Nîmes, conseiller.

PRESIDENTS DE L'ASSOCIATION
Année
1898 Le chanoine GOIFFON, Vicaire général.
1899 Le chanoine PROUVEZE, Curé doyen de Remoulins.
1900 S. G. Mgr GERMAIN, Archevêque de Toulouse.
1901 Mgr François CHAPOT, Vicaire général.
1902 L'abbé BOUCARUT, Curé de St-Hilaire d'Ozilhan.
1903 L'abbé BASCOUL, doyen honoraire, curé de Rochefort.
1904 Le chanoine BERLANDIER, Vicaire général, Archiprêtre de Beaucaire.
1905 Mgr CONSTANT, Camérier de Sa Sainteté.
1906 Le chanoine G. CONTESTIN, chanoine titulaire.
1908 Le chanoine FORT, Curé de Pont St-Esprit.
1909 Le chanoine CRILLON, chanoine prébendé.
1910 Le chanoine B0UZIGE, Curé du Chambon.
1911 Le chanoine PLAUTIN, chanoine prébendé.
1912 L'abbé PAUL, Curé doyen de Villeneuve-les-Avignon.
1913 Le chanoine ALLEGRE, chanoine prébendé.
1914 Le chanoine COULOMB, Curé d'Argilliers.
1921 Le chanoine BONNEFOI, Supérieur de Saint-Stanislas.
1922 Le chanoine DELPUECH, Archiprêtre de Bessèges.
1923 Le chanoine ROUSSON, directeur de l'oeuvre de Notre-Dame du Suffrage de Nîmes.
1924 Le chanoine BERTHIER, Curé d'Aramon.
1925 L'abbé BECHARD, Curé-doyen d'Anduze.
1927 Le chanoine TALAGRAND, Curé-Archiprêtre de Beaucaire.
1928 Le chanoine BORIE, Curé-doyen de St-Jean-du-Gard.
1929 Le chanoine LAPLANCHE, Vicaire général.
1930 Le chanoine CONSTANTIN, Curé-doyen d'Aiguesmortes.
1931 Le chanoine GALTIER, Curé-Archiprêtre de la Cathédrale de Nîmes
1932 Le chanoine DAUFES, Supérieur du Collège St-Stanislas. Nîmes
1933 L'abbé AMAT, Curé de Sernhac.
1934 Le chanoine ANTHERIEU, ancien Supérieur. Inspecteur de l'Enseignement Libre.
1935 Le chanoine LARBOT, Curé-archiprêtre de Bessèges.
1936 Le chanoine VEYRAS, Curé-doyen de La Grand'Combe.
1937 Le chanoine BOISSIERE, Curé-doyen de Villeneuve.
1938 L'abbé LACOMBE, Curé-doyen d'Anduze.
1939 Le chanoine JULLIAN, sous-directeur des OEuvres d'hommes.
1947 Le chanoine CANTALOUBE, ancien Supérieur, chanoine titulaire
1948 Le chanoine HOMS, Curé de St-Baudile, à Nîmes.
1949 L'abbé Edouard DUMAS, Curé de St-Joseph, à Alès.
1950 Le chanoine GASQUE, Aumônier des Lycées de Nîmes.
1951 L'abbé LAURENS, Curé-Doyen de Sumène.
1952 L'abbé Joseph LARBOT, Curé-doyen de Bagnols
1953 Le chanoine Antoine CASTAMAGNE, Curé de St-Paul à Nîmes

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