Topographie du Département du Gard.
Eugène Germer-Durand, 1868
LIRAC

Avertissement : Les extraits donnés dans VOTRE VILLAGE indiquent la situation administrative et l'orthographe de l'année 1868. Ils ne sont pas forcément identiques à ceux de notre époque.

Lirac, canton de Roquemaure

 

Nom, Date, (Sources)

 

- Villa Leyracum, in vicaria Caxoniensi, 945, (Histoire du Languedoc II, preuves colonne 87)

- Ecclesia Sancti-Petri de Alliraco, 1292, (Ménard I, preuves page 116, colonne 2)

- Alhiracum, 1331, (Chapitre de Nîmes, archives Départementales du Gard)

- Liracum, 1384, (dénombrement de la sénéchaussée)

- Lirac, 1550, (archives départementales C. 1326)

- Santus-Petrus de Lyraco, 1567, (chapitre de Nîmes, archives départementales du Gard)

- Le prieuré de Liriac, 1620 (insinuation ecclésiastique du diocèse d’Uzès)

- La communauté de Lirac, 1633, (archives départementales du Gard 1296)

 

Lirac faisait partie de la viguerie de Roquemaure et par conséquent du diocèse d’Uzès pour le temporel ; mais, pour le spirituel il relevait d’Avignon, comme presque toute la viguerie de Roquemaure.

- Le prieuré de St Pierre de Lirac était uni au chapitre collégial de Roquemaure.

- On ne comptait que 3 feux à Lirac en 1384.

- En 1154, le comte de Toulouse Alphonse II donna le château de Lirac à Isnard de Laudun, religieux le l’abbaye bénédictine de Saint-André de Villeneuve et prieur de Saint-Pierre de Lirac. (*)

- On remarque sur cette commune dans des blocs de rochers, quatre grandes excavations, dans l’une desquelles on a érigé en 1647, en l’honneur de la Sainte Vierge, un sanctuaire, qui est l’objet d’un pèlerinage dans les pays voisins.

- Les armoiries de Lirac sont:

 

d’azur, à un saint Pierre d’or tenant en sa main dextre deux clefs de même.


(*) NDLR - Le mardi 7 juin 1892. lors d'une communication de M. Antoine Thomas sur une charte d'Alfonse, comte de Toulouse, en faveur du prieuré de Lirac, charte datée de 1154... L'étude du prétendu original conservé aux archives départementales du Gard l'a conduit a affirmer nettement, pour des raisons paléographiques, la fausseté de cette charte, dont la teneur est en contradiction avec ce qu'on sait de la chronologie des comtes de Toulouse et du droit de succession en vigueur dans cette famille.

Mercredi 8 juin. M. Thomas communique l'original du document de 1154 qu'il avait argué de faux dans la séance précédente : MM. Delisle, Servois, de Mas Latrie et Chatel s'associent sans hésiter aux conclusions de M. Thomas pour établir que cette charte est de toute fausseté.

> Texte complet de cette étude et présentation de son auteur

NDLR - Lors de l'aliénation des bien nationaux  en 1791, les citoyens Louis Laurent et Queyranne Guillaume se porteront acquéreurs des biens détenus à Lirac par les Bénédictins de ND Rochefort : Une maison avec cour et écurie, 9 pièces, un terrain de 13 salmées 5 éminées... un vieux château écroulé et une montagne en bois.
- Avant la révolution, les Bénédictins étaient Prieurs de Lirac.
Sources : Aliénation des biens nationaux dans le Gard, de François Rouvière - Librairie Gervais-Bedot, Nîmes, 1900.


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